"Je ne me vois pas finir mes jours seul dans une petite maison.", nous souffle Terry Hunt, entre deux gorgées de vin, comme pour se justifier de nous avoir invités.
C'est au 190 Congo Road qu'ermite ce vieux grigou, au cœur d'un nid à incendies que se disputent tiques, araignées, serpents et kangourous. A la tête d'un hectare de jeunes vignes, ce retraité de l'ambassade d'Australie n'avait plus accueilli de wwoofers depuis dix mois, suite au décès de sa femme. Cette cuvée 2009 sera sa première sans elle. Ironie du sort, c'est elle qui se chargeait de la partie chimie du bazar, et c'est dans un vrai reliquaire qu'il reprend tout à zéro...
La nuit venue, Terry écluse sa cave sur de la musique classique. C'est alors qu'à Bach, Chopin ou Debussy se mêlent les cris des cacatoès, des corbeaux et autres perroquets...
A vous foutre la chair de poule.
samedi 21 mars 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
et ben...de quel oiseau est cette jolie plume?
RépondreSupprimerla petite poule ou le corbeau?
des bizz les tourtereaux
Caroline